Maeva Roulin
Comment repérer les signes d'un syndrome de Tourette ?
Les mythes autour du syndrome de Tourette : décryptons le vrai du faux.
Avoir des tics signifie notamment faire des vocalisations ou des mouvements soudains, rapides et récurrents. Les premiers tics peuvent apparaître à partir de 2-3 ans, bien que l’âge moyen soit autour de 5-7 ans. Les tics peuvent migrer, car ils présentent une caractéristique qui les fait varier dans le temps en termes de localisation anatomique (certains parlent des « tics migrateurs »). Souvent, vers 11 ans, il existe un pic de sévérité qui est à mettre en lien avec la période prépubère pouvant contribuer à exacerber les manifestations des tics. Par la suite, il peut exister des accalmies pendant l’adolescence, et, parfois, une stabilisation vers l’âge adulte.
Par le passé considérés comme rares, ces troubles ont pour caractéristique de fréquemment s’accompagner d’autres troubles, comme par exemple le TDAH ou le TSA. Leur repérage permet aux personnes de gagner en qualité de vie grâce à des thérapeutiques, médicamenteuses ou non, adaptées et basées sur des preuves scientifiques.
Dans cette séance, nous nous attacherons à définir ce que sont les tics et le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) et nous reviendrons sur les mythes qui entourent ce trouble. Différentes questions importantes feront l’objet d'une réponse détaillée, comme : est-ce qu'un personne fait exprès ? Est-ce qu'elle peut contrôler ces tics ? Une mauvaise éducation parentale peut-elle causer des tics ? Quels sont les trois types de tics ? Quels sont les éléments déclencheurs des tics ?
Ainsi, nous verrons qu'il existe un certain nombre de conséquences négatives pour la personne et son entourage. Par exemple, les manifestations des tics peuvent être perçues comme étant bizarres ou étonnantes, ce qui pénalise la personne dans les situations sociales. Ces conséquences non négligeables peuvent être encadrées et atténuées, grâce à la démarche diagnostique. Nous offrirons donc aux cliniciens des indications pour leur repérage.
Animée par :
Maëva Roulin
Psychologue clinicienne
Anciennement athlète de haut niveau en escrime, Maëva Roulin est psychologue clinicienne, fondatrice et directrice des centres GENEPSY et GENEPSY FORMATION.
Au quotidien, elle reçoit des adultes et réalise des évaluations entrant dans le cadre de la démarche diagnostique des troubles du neurodéveloppement et des autres troubles en santé mentale. Par ailleurs, elle réalise des formations pour aider les cliniciens et professionnels francophones à mieux comprendre et mieux repérer les troubles du neurodéveloppement.
Maëva Roulin a publié récemment Le diagnostic des troubles du neurodéveloppement chez l'adulte. TSA, TDAH, dyslexie, tics et SGT aux éditions Mardaga (Octobre 2021).
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Nicolas Gauvrit
Les personnes à haut potentiel représentent, selon la définition la plus courante, environ 2,3% de la population, mais il y a fort à parier qu’un pourcentage bien plus élevé s’y reconnait.
À cela, il y a au moins deux raisons. D’abord, la définition du haut potentiel n’est pas bien fixée et nous verrons qu’il subsiste en effet, même parmi les spécialistes, des désaccords importants. D’autre part, on rattache souvent la notion de haut potentiel à un ensemble hétéroclite de particularités supposées, telle qu’une personnalité singulière, une prédisposition à certains troubles, ou des performances scolaires aléatoires, qui ont fini par s’imposer auprès du grand public comme faisant partie de la définition même du haut potentiel.
Nous passerons en revue certaines de ces idées pour en tracer les limites. Enfin, nous montrerons que les élèves à haut potentiel sont bien des élèves à besoins éducatifs particuliers que l’on peut aider – et nous verrons comment.
Animée par
Nicolas Gauvrit est enseignant-chercheur en mathématiques et en psychologie à l’Université de Lille et à l’École Pratique des Hautes Études à Paris.
Il a fait partie de la commission de révision du Vademecum sur les élèves à haut potentiel au ministère français de l’Éducation nationale en 2019.
Ses recherches portent sur le haut potentiel, l’éducation à l’esprit critique et la modélisation mathématique en psychologie.
Il est également conférencier et formateur, auteur d’une douzaine d’ouvrage dont Les surdoués ordinaires (PUF, 2014) et Psychologie du haut potentiel (De Boeck, 2021)
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Aurélie Stas
Notre quotidien est influencé par nos pensées. Lorsque nous prenons des décisions, elles seront le reflet de nos croyances. Il arrive très souvent que nous soyons notre propre frein et sabotons nos rêves (par peur, manque d’estime, par contrôle…).
Lors de cette conférence , je vous donnerai quelques conseils afin de mieux comprendre et identifier ces croyances limitantes et s’en libérer.
Nous verrons :
- Quelles sont les croyances limitantes
- Comment les identifier
- Pourquoi se détacher de certaines croyances est important
- Quelques exemples réels
- Comment tenter de s’en libérer
Animée par
Aurélie Stas, facilitatrice en discipline positive, coach agile et coach en transition professionnelle.
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Résumé
Les théories de l’attachement ont eu des répercussions majeures sur la manière de concevoir le développement de la petite enfance et sur la compréhension des troubles précoces du développement infantile (nature des troubles, prévention, approches thérapeutiques). Cette formation vise à mettre en relief les perspectives développementales et les réflexions cliniques liées à ces théories.
Problématique
Chaque fois que cela est possible, une théorie apportant de nombreux éclairages sur le développement de l’enfant doit être présentée dans une vision historique (le contexte où elle a été élaborée et les principaux acteurs avec leurs propositions), dans une vision évolutive (les apports successifs d’autres praticiens complétant et modifiant les idées premières), dans une vision constructive (les changements positifs découlant des applications), dans une vision critique (les limites et éventuellement les dérapages), dans une vision structurale (les répercussions mutuelles des apports sur les autres théories développementales et vice versa). C’est dans une telle perspective que sont abordées, au cours de cette formation, les théories de l’attachement.
Besoin
Cette formation d'une durée de 5 heures permet aux professionnels d’approfondir leurs connaissances développementales et cliniques liées théories de l’attachement.
Elle s'adresse aux psychologues, psychiatres, psychothérapeutes et intervenants du domaine social et de la santé.
Le formateur
Dr Michel LEMAY est professeur émérite de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent l’université de Montréal. Il a été directeur de la clinique de l'autisme et des troubles envahissants du développement de l'hôpital Sainte-Justine à Montréal, et est l'un des spécialistes mondiaux dans ce domaine. Docteur ès lettres (Ph.D.), pédopsychiatre et psychothérapeute auprès d’enfants, de parents et de familles, il est l’auteur de plusieurs ouvrages cliniques qui ont marqué la formation de nombreux psychiatres, psychologues et professionnels de l’enfance. Il est un formateur et un conférencier reconnu et des plus apprécié dans toute la francophonie.
Tarif :
151 € (205 $)
Une attestation de participation (5 h) sera remise aux participants à la fin de la formation.
Formation accréditée par l'Ordre des Psychologues du Québec : RA04389-22